Janvier 2021. « Au fait Amélie, ça signifie quoi, concrètement, InMeOut ? ». Alors que j’expliquais le nom de mon entreprise à ma stagiaire, qui me confiait ne pas avoir trouvé de traduction, et donc ne pas avoir entièrement saisi le sens d’InMeOut, je me suis souvenue que certains de mes amis, aussi, n’arrivaient pas encore tout à fait à définir mon activité…
« Amélie !? Oui, elle est mannequin. Et elle a une entreprise aussi. C’est In-Me-Quelque chose… Elle fait du relooking.»… Autrement dit, je suis le Chandler de mon groupe d’amis. Pourquoi ? Non pas parce que je me balade avec un attaché-case vide sur le plateau de tournage de Friends, mais parce qu’InMeOut ne rentre pas dans des cases, un peu comme ce Me, qui veut à la fois penser à son In et à son Out, sans avoir à choisir.
Mes amis anglo-saxons, eux, comprennent très bien l’association de ces trois termes « in me out ». C’est normal, me direz-vous, c’est de l’anglais ! DUH ! Yes, en français « DedansMoiDehors », ça sonne schizophrène… au mieux !
Mais je me dis qu’au fond, cette difficulté à interpréter ces 3 petits mots assemblés, ce n’est pas qu’une simple question de traduction. Ne serait-ce pas aussi, sans doute, un peu, une histoire de culture ?
En France, il y a quelques années seulement, s’occuper et se préoccuper de soi se résumait à s’intéresser à son assiette et à « trouver son style » avec une coach Shopping. Et aujourd’hui encore, si le développement personnel à la cote, il faut souvent choisir – et donc cloisonner – ce sur quoi l’on veut se concentrer. Alors, comme je suis mannequin, pour beaucoup et « pour faire simple », InMeOut est une activité de relooking.
Certes, j’aide les femmes à mieux s’habiller, mais ce n’est pas une fin en soi. Mon but est surtout de les aider à se sentir mieux avec elles-mêmes, de manière générale. S’affirmer pleinement ne se résume pas seulement à ce que l’on a sur le dos. Au contraire, s’arrêter à cela serait bancal. Donc je préfère travailler plutôt les causes que les symptômes, et aider à remodeler la petite voix intérieure de chacune de mes clientes me semble bien plus essentiel. Les paroles délétères que l’on ne garde que pour soi, les a priori et fausses certitudes peuvent éteindre le travail, aussi incroyable soit-il, d’un coiffeur, d’un nutritionniste ou d’un coach en image. C’est notamment pour cela que j’ai suivi une formation en programmation neurolinguistique : pour faire le lien entre le soi et l’apparence de ce soi, in et out.
Aujourd’hui dans ma quarantaine, j’ai découvert dès mes premiers contrats à l’âge de 16 ans l’importance du mental dans l’aspect physique. Dans ce métier, passer un casting en imaginant que c’est foutu d’avance, c’est griller 99 % de ses chances (pas de langue de bois : un casting est un entretien principalement basé sur votre physique et l’image que vous renvoyez). La connaissance de soi et l’aisance que celle-ci apporte produisent souvent ce que les autres perçoivent comme du charisme. Mais être à l’aise avec l’image que l’on a de soi, que l’on dégage ou que l’on voudrait dégager demande une certaine assurance, et donc, un soupçon de travail. C’est pour ça qu’InMeOut et moi, Amélie, sommes là.
InMeOut, c’est finalement une ligne de conduite, une devise. Pour s’encourager à penser à soi, et se souvenir que le in et le out doivent être à l’équilibre pour former un me authentique et entier…
À bientôt, sur inmeout.com,
Amélie
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